Également connu sous le nom de « naupathie », le mal de mer représente une manifestation relativement inoffensive du mal des transports, mais il est fréquent chez de nombreuses personnes. En règle générale, il touche environ 25% de la population, bien qu'une estimation précise soit difficile à établir en raison de sa nature parfois éphémère. L'expérience d'une nausée en mer ne garantit pas nécessairement sa récurrence, et vice versa. Ce phénomène découle principalement d'un déséquilibre, plus précisément d'un dysfonctionnement de l'oreille interne. En effet, le mal de mer résulte d'une discordance entre ce que nous voyons et ce que nous ressentons (décalage sensoriel) : nos yeux perçoivent un point fixe alors que nos oreilles détectent un mouvement. C'est à ce moment-là que le mal de mer peut se manifester, provoquant une réception d'informations contradictoires par le cerveau. Cette difficulté d'analyse peut entraîner divers symptômes, tels que des nausées, des vomissements, des vertiges, des maux de tête, de la fatigue, etc., dont l'intensité varie d'une personne à l'autre.
Bien que le mal de mer survienne le plus souvent lorsqu'on est à bord d'un bateau, il peut également se manifester une fois immergé en surface. En présence de vagues légères, les nausées peuvent rapidement apparaître. Dans de telles situations, il est recommandé de s'immerger et d'attendre que la sensation nauséeuse s'atténue. Généralement, le mal de mer disparaît, permettant ainsi de profiter d'une plongée agréable, même si cela semblait impossible quelques minutes auparavant.
Cependant, il est important de noter qu'il est tout à fait possible de ressentir le mal de mer une fois sous l'eau, surtout pendant les paliers en cas de houle intense. Si vous éprouvez des nausées sous l'eau, il est crucial de prendre des repères visuels fixes pour atténuer ces sensations. Si les nausées persistent, la seule solution restante est de vomir dans votre détendeur. Bien que ce ne soit pas la solution idéale, c'est une mesure nécessaire à prendre. Il est rassurant de savoir que cela n'affectera pas le fonctionnement de votre détendeur.
Suivez ces conseils pour profiter pleinement de chaque plongée:
Évitez les repas lourds avant de plonger
Manger un repas lourd avant une plongée peut augmenter les risques de mal de mer. Essayez de consommer des repas légers au moins deux heures avant la plongée. Cela permet à votre estomac de digérer plus facilement, réduisant ainsi les chances de ressentir des nausées sous l'eau.
Pratiquez la respiration profonde
La respiration profonde et contrôlée peut aider à calmer le système nerveux et à réduire le stress, contribuant ainsi à prévenir le mal de mer. Avant la plongée, prenez quelques minutes pour pratiquer la respiration abdominale. Pendant la plongée, concentrez-vous sur une respiration lente et régulière.
Restez hydraté
Une déshydratation peut aggraver le mal de mer. Assurez-vous de rester bien hydraté avant et après la plongée. Évitez les boissons caféinées et alcoolisées, car ils peuvent contribuer à la déshydratation. L'eau reste la meilleure option pour maintenir un niveau d'hydratation optimal.
Utilisez des remèdes naturels
Certains plongeurs trouvent du soulagement en utilisant des remèdes naturels tels que le gingembre. Les bonbons au gingembre ou les capsules de gingembre peuvent aider à apaiser l'estomac. Consultez toujours un professionnel de la santé avant d'essayer des remèdes naturels pour vous assurer qu'ils sont sans danger pour vous.
En suivant ces astuces pratiques, vous augmentez vos chances de profiter d'une plongée sans mal de mer. La clé réside dans la préparation, que ce soit dans le choix du site de plongée, l'alimentation avant la plongée ou la gestion de votre respiration sous l'eau. Prenez le temps de bien vous préparer, et vous pourrez explorer les fonds marins sans les désagréments du mal de mer.